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Tag: management

Aujourd’hui je tombe sur un article paru dans « le Monde Business » qui commence par « General Electric a annoncé que l’entretien annuel, véritable institution RH au point d’être inscrit dans la loi, était abandonné… De grandes entreprises vont supprimer l’entretien annuel d’évaluation car il coute du temps.

En effet, un EAE prend du temps surtout lorsqu’il est bien fait.

C’est un outil RH et de management. Il est un instant privilégié entre le manager et son collaborateur pour échanger sur les résultats d’une année écoulée et sur les futurs objectifs individuels (en termes de performance, d’évolution et de formation).

Un des rôles du manager est de déceler les potentiels et de les développer pour le bien de l’entreprise. Je dirais même que cela doit entrer dans sa propre évaluation.

Un client, manager d’une surface de vente d’une enseigne internationale doit autant développer le chiffre d’affaires du centre de profit que de faire progresser ses collaborateurs pour qu’ils évoluent dans la compagnie. C’est une demande explicite de son management.

Comment peut-il s’y prendre autrement qu’en ayant des entretiens individuels réguliers ?

Il peut continuer à la mode du pifomètre en évaluant son ressenti par rapport à telle ou tel collaborateur.

Un autre client, qui ne pratique pas l’EAE, a fait progresser des personnes et leur a donner des responsabilités. Très contents de cette opportunité, ils ont été très motivés et rapidement, ils ont atteints leur niveau d’incompétence. D’où un sentiment de frustration des deux parts. Un suivi par des entretiens annuels d’évaluation, avec des objectifs de progressions accompagnés par des formations et des suivis individualisés auraient permis une réelle évolution au sein de l’entreprise.

Ces deux exemples illustrent bien une des utilités de l’entretien annuel d’évaluation. Si ce n’est fait dans votre entreprise, faites-le et vous gagnerez du temps et des compétences.

Je vous retransmets un article de Jacques Lecomte sur les nouveaux managers.

Une nouvelle façon d’appréhender le management et le leadership dans l’entreprise, nous parlons maintenant de leader-serviteur.

Ce style de management qui favorise la créativité et l’initiative des collaborateurs au profit du groupe est déjà mis en place dans certaines structures internationales dont l’un de mes clients est manager d’un centre de profit.

Contrairement à ce qu’on imaginerait, les résultats sont très positifs ce qui est certainement du à une implication accrue de chacune des composantes de l’équipe. Dans ce type de management, il est préférable de parler d’implication plutôt que de motivation. En effet, chacun se sent impliqué dans la vie de l’équipe et participe activement à la progression des résultats de l’équipe.

Ce type de manager, le leader-serviteur, doit garder sa position de leader et d’amener son équipe vers une vision qu’il partage avec son équipe. Sans cette vision, l’équipe perd les sens de son bienfondé. Au-delà de la vision, il se met au service de son équipe pour faciliter les actions de ses collaborateurs pour les accompagner vers la réussite.

Je vous souhaite une bonne lecture.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/09/16/25408-transformer-relation-hierarchique-plutot-que-remplacer

Commentaire ajouté :

Suite à un commentaire sur linked’in, où la personne, dans sa réflexion proposait d’inverser « la pyramide » et redonner le pouvoir aux collaborateurs.

j’apporte la précision suivante:

Ceci dit et d’expérience, il ne faut pas confondre leader serviteur et paillasson. Les collaborateurs ont néanmoins besoin de directions, ça les rassure.

Le principe du leader serviteur n’est pas « donner le pouvoir au prolétariat » mais d’installer une collaboration où le manager facilite l’activité de ses collaborateurs et dans cette « facilitation » le manager vient, lui-même, épauler son collaborateur. Il ne devient pas un papa ou une maman qui se dévoue à ses enfants.

Je ne pense pas qu’il soit pertinent ou opportun d’inverser quelque pyramide que ce soit pour autant qu’à notre époque elle soit autant marquée qu’au temps de Ford.

Merci pour ton commentaire et belle soirée
OLivier