Dans l’ensemble des outils de la psychologie positive initiée par Martin Seligman en 1998 un des éléments fondamentaux est le libre arbitre.
La notion du libre arbitre est importante puisqu’elle donne la possibilité d’agir sur son environnement, de le modifier si nécessaire (lorsque c’est possible) ou d’adapter sa perception de cet environnement.
Martin Seligman a déterminé que l’Humain dispose d’un libre arbitre à hauteur de 40%.
Seligman a initié une étude sur 700 jumeaux monozygotes élevés dans des milieux différents, c’est à dire que ces enfants sont nés du même œuf puis ont été séparés (aux USA, les grossesses non désirées sont souvent menées à termes puis les enfants sont adoptés). Les comportements de chaque sujet ont été observés et analysés à travers une grille.
Les résultats de cette étude montrent que 50% des comportements (et raisonnements) sont induits de manière génétique et sociétal, 10% sont induits par l’environnement direct spécifique et 40% sont spécifiques et propres au sujet au sujet.
C’est relativement simple, il suffit de comparer les comportements des jumeaux 2 à 2 et d’identifier les similitudes : s’ils ont des comportement identiques c’est que ces comportements sont déterminés par leur généalogie et cela représente 50% des comportements. Ici la généalogie représente l’apport génétique de chacun auquel on ajoute les comportements induits par la société, par exemple une fille s’habille en rose et joue à la poupée et un garçon s’habille en bleu et joue aux petites voitures.
Pour les comportements spécifiques, il suffit de comparer chaque sujet élevé dans un même milieu et d’identifier les similitudes, par exemple tous les sujets élevés dans un milieu ouvrier comparés avec les sujets élevés dans un milieu agricole, ou, tous les sujets élevés dans des milieux à revenus modestes par rapport aux sujets élevés dans des milieux favorisés. Ce qui s’évalue à 10%.
La quote-part qui reste dépend du sujet lui-même et s’évalue à 40% environ. Selon Martin Seligman, cette quote-part ne dépend d’aucun facteur extérieur, donc elle représente la part de libre arbitre de chacun.
Ce qui est une bonne nouvelle ! Nous ne sommes pas déterminés à la naissance et pouvons évoluer voire changer. Autrement dit, Nous, les Humains, avons la capacité de modifier nos schémas et processus.
Il existe un schéma comportemental qui est intéressant à modifier car il apporte de meilleures relations avec autrui, une meilleure auto-évaluation (donc une augmentation de sa confiance en soi) et une perception améliorée de son environnement. Finalement rend les individus plus heureux.
Pour améliorer ces schémas comportementaux, je vous propose d’apprendre à changer de perspective afin de choisir celle qui vous correspond mieux et qui vous rend plus heureux.
Pour accéder à l’outil, cliquez ici
Une théorie basée sur la densité des connexion entre neurones de Kahneman (2011). Cette théorie identifierait deux fonctionnalités spécifiques de chacun des hémisphères.
L’hémisphère droit serait le siège de la créativité et le gauche de la logique.
Avant de lire la suite cliquez sur l’image, vous verrez bouger la danseuse, pour vous, dans quel sens la danseuse tourne. Dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans le sens inverse des aiguilles d’une montre ?
Cette danseuse tourne dans les deux sens, certains peuvent la voir tourner dans les deux sens et beaucoup ne voient qu’un seul sens. Dans tous les cas l’exercice est d’identifier dans quel sens tourne la danseuse pour vous.
Si vous la voyez tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, vous êtes plutôt cerveau droit. Vous avez plutôt accès à un raisonnement synthétique, rapide et intuitif. Vous êtes plutôt créatif et fonctionné plus dans la globalité, l’expérience, l’erreur (vous apprenez de vos erreurs) et la déduction.
Si vous la voyez tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, vous êtes plutôt cerveau gauche. Vous avez plutôt accès à un raisonnement logique, séquentiel, mathématique et réfléchi. Vous êtes plutôt attirer par les détails et la complexité de votre environnement. Vous prenez du temps pour décider de manière à ne rien omettre dans votre décision.
Ce qui m’intéresse c’est de savoir dans quel sens vous la voyez tourner et si la définition vous correspond.
Have fun
OLivier
La Société Romande de Coaching, SR Coach, dont je suis vice-président, a accueilli Thomas d’Ansembourg pour une conférence animée sur le thème :
« Peut-on être vrai et heureux dans l’entreprise ? »
Cette conférence fut suivie par un cocktail qui nous a permis de continuer sur le thème de la CNV et d’être heureux dans l’entreprise.
Thomas d’Ansembourg a répondu à cette question en décryptant 5 pièges que nous mettons en place dans notre quotidien, qu’il soit en entreprise ou dans le privé.
Ces pièges, construits tout au long de notre apprentissage, nous enferment dans des comportements devant nous rendre plus efficace et pragmatique : être dans le faire.
Croyance culturellement implanté dans le logiciel de chacun d’entre nous au détriment du « être » plus émotionnel et plus proche des sentiments.
Thomas d’Ansembourg avec (de gauche à droite) Hélène Ducret, trésorière, Olivier Lavy, vice-président, Thomas d’Ansembourg, Marie-Claire Schmid, présidente.
Thomas d’Ansembourg nous a montré qu’il est possible d’être encore plus efficace lorsque l’on est dans l' »être ». Plus efficace dans la relation à l’autre et plus efficace dans sa relation au travail donc dans son travail.
A partir du moment où nous travaillons avec notre être, nous améliorons nos relations avec nos collègues et collaborateurs, nous améliorons notre perception de notre travail, ainsi nous améliorons notre qualité de vie au travail tout en restant vrai.
Finalement, contrairement aux croyances établis, il est possible d’être vrai et heureux dans l’entreprise tout en étant encore plus performant.
Lu dans Madame Figaro l’article de ma consœur « Madame Network ».
Oui râler au bureau vous nuit, comme râler à la maison nuit à votre relation conjugale et familiale.
En reprenant les grandes lignes de l’article, [ je vous invite à cliquer sur le sigle ci-dessus pour le lire dans son intégralité ] vous passez pour un enfant bougon qui nuit à la bonne entente dans le service avec votre cynisme et votre manie de râler sur tout et pour tout. Vous risquez de ne plus participer aux pots en fin de journée et vous désocialiser …
En effet, ce n’est pas une bonne idée de bougonner à longueur de journée et d’être cynique, même si ça peut faire pouffer – voire rire – certains collègues, pas seulement pour les raisons données dans l’article paru dans Madame Figaro, mais surtout pour vous et pour votre bien être personnel.
L’image que vous donnez à vos collègues est l’image qui va s’inscrire au fil du temps dans votre esprit et, toujours au fil du temps, votre niveau de confiance en soi va diminuer et avec l’énergie nécessaire pour faire face aux petits imprévus du quotidien.
Faut-il s’empêcher de râler et bougonner ?
Non ! C’est votre nature.
Préférez un travail sur le long terme. Posez-vous la question : comment vous avez envie de communiquer et échanger avec vos collègues et avec les personnes de votre environnement proche ? Puis mettez en œuvre cette nouvelle manière de communiquer.
Vous avez envie de sortir de cette image ?
Je vous propose une stratégie en 3 points pour y arriver :
1) Dés qu’une « pensée bougonne » émerge dans votre esprit, faites le choix de ne pas la garder dans l’esprit, si cela est difficile posez-vous la question : comment cette « pensée bougonne » peut être transformée pour devenir aidante pour moi ?
2) Laissez tomber le cynisme, les sarcasmes et les sous-entendus, exprimez vos émotions simplement et clairement, sans incriminer votre interlocuteur et en vous mettant sur un terrain gagnant-gagnant.
3) En fin de journée, avant d’aller dans votre lit pour un repos tellement bien mérité, rappelez-vous vos réussite de la journée et spécialement celles qui touchent à vos bonnes relations avec collègues.
C’est tellement plus sympa une personne qui vous sourit, non ?