Je viens de lire un article sur le temps.ch, journal romand qui présente des articles de fonds souvent intéressants.
Article qui présente le livre de deux chercheurs, Carl Cederström et André Spicer, sur la force de la société et de ses modes sur nos comportements et croyances. En deux mots, la mode est d’être en bonne santé et d’accéder au bonheur.
Lorsque quelqu’un parle de mode, je me revois dans une conférence de Boris Cyrulnik se moquant des comportements qu’adoptent les gens car tel chercheur a découvert que tel produit ou tel nouveau comportement est bon pour l’Humain.
Pour en revenir à l’article de nos deux chercheurs, oui, « la quête paranoïaque du bonheur » est une utopie. En même temps ce n’est pas du tout de la psychologie positive. Pour en avoir discuter avec Jacques Lecomte, la psychologie positive c’est plutôt : «vivre, c’est nécessairement faire l’expérience de la douleur et de l’échec, accepter que certaines choses peuvent nous faire défaut et, dans une certaine mesure, apprendre à faire contre mauvaise fortune bon cœur» qui est leur conclusion.
Imposer à ses collaborateurs de devenir heureux et en bonne santé à grand coups d’accessoires électroniques et autres injonctions « soyez heureux » n’apporte pas nécessairement une meilleure performance avec les résultats qui vont avec. Non, c’est plutôt une nouvelle posture, un nouveau style de management, une nouvelle façon d’envisager son entreprise.
Je vous invite à lire le dernier livre de Jacques Lecomte, les entreprises humanistes que vous trouverez sur la fnac et vous comprendrez ce qu’est la psychologie positive en entreprise.
Bonne lecture
Je vous retransmets un article de Jacques Lecomte sur les nouveaux managers.
Une nouvelle façon d’appréhender le management et le leadership dans l’entreprise, nous parlons maintenant de leader-serviteur.
Ce style de management qui favorise la créativité et l’initiative des collaborateurs au profit du groupe est déjà mis en place dans certaines structures internationales dont l’un de mes clients est manager d’un centre de profit.
Contrairement à ce qu’on imaginerait, les résultats sont très positifs ce qui est certainement du à une implication accrue de chacune des composantes de l’équipe. Dans ce type de management, il est préférable de parler d’implication plutôt que de motivation. En effet, chacun se sent impliqué dans la vie de l’équipe et participe activement à la progression des résultats de l’équipe.
Ce type de manager, le leader-serviteur, doit garder sa position de leader et d’amener son équipe vers une vision qu’il partage avec son équipe. Sans cette vision, l’équipe perd les sens de son bienfondé. Au-delà de la vision, il se met au service de son équipe pour faciliter les actions de ses collaborateurs pour les accompagner vers la réussite.
Je vous souhaite une bonne lecture.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/09/16/25408-transformer-relation-hierarchique-plutot-que-remplacer
Commentaire ajouté :
Suite à un commentaire sur linked’in, où la personne, dans sa réflexion proposait d’inverser « la pyramide » et redonner le pouvoir aux collaborateurs.
j’apporte la précision suivante:
Ceci dit et d’expérience, il ne faut pas confondre leader serviteur et paillasson. Les collaborateurs ont néanmoins besoin de directions, ça les rassure.
Le principe du leader serviteur n’est pas « donner le pouvoir au prolétariat » mais d’installer une collaboration où le manager facilite l’activité de ses collaborateurs et dans cette « facilitation » le manager vient, lui-même, épauler son collaborateur. Il ne devient pas un papa ou une maman qui se dévoue à ses enfants.
Je ne pense pas qu’il soit pertinent ou opportun d’inverser quelque pyramide que ce soit pour autant qu’à notre époque elle soit autant marquée qu’au temps de Ford.
Merci pour ton commentaire et belle soirée
OLivier
Facile à dire ? évidemment !.. mais c’est complètement vrai !
Une étude menée depuis 75 ans sur près de 800 hommes en 2 groupes, l’un composé d’étudiants de Harvard (l’une des plus prestigieuses université aux USA voire au Monde donc chère donc réservée aux gens aisés) et l’autre composé d’hommes d’un faubourg pauvre de Boston.
Pendant ces 75 ans, le groupe d’étude à interviewé chaque personne sur des éléments de leur vie quotidienne mais aussi sur leur santé (pour en savoir plus, je vous invite à regarder la vidéo en bas de cet article).
Les résultats que le groupe d’étude à mis en avant sont :
Le bonheur dépend de nos relations avec les personnes qui nous entourent, plus elles sont profondes et sincères et meilleure l’espérance de vie en bonne santé.
Par exemple, une personne qui souffre à cause d’une maladie, aura ses douleurs atténuées si elle est entourée par des personnes avec qui elle partage des relations positives et sincères.
Vous voulez vivre heureux, entourez vous de relations sincères et profondes, de relations positives et dans lesquelles vous pouvez avoir confiance et vous sentir en confiance.
Dans l’article précédent vous avez pu lire comment Martin Seligman a démontré que nous disposons de 40% de libre arbitre.
Dans cette article, je vous propose d’utiliser cette capacité intrinsèque pour améliorer votre confiance en vous.
Avez-vous déjà eu l’occasion de voir le Mont-Blanc sous plusieurs angles et d’avoir pu choisir l’angle qui vous plaisait le plus ?
Faites-en l’expérience. Que ce soit un paysage, un bâtiment ou même un arbre. Choisissez la vue qui vous plaît le plus et gardez cette photo en tête.
Que vous en fassiez l’expérience ou pas, vous savez comme moi que c’est possible.
Je vous dis que c’est également possible pour un événement qui vous est arrivé, vous pouvez l’expliquer sous différentes perspectives, et c’est à vous de choisir.
Je vais vous montrer comment.
Commencez par choisir un événement réussi ou un échec qui vous est arrivé dernièrement.
Listez par écrit les causes qui ont amené la réussite ou l’échec. Notez les faits concrets avec des données quantifiées et réalistes. Pensez au contexte qui souvent participe à la réussite ou à l’échec.
Une fois cette liste exhaustive terminée, évalue pour chaque cause votre part de responsabilité ou plutôt, à quelle hauteur cette cause est de votre fait ou dépend de vous.
Je vous propose l’échelle suivante :
Evaluez-vous avec sincérité et bienveillance avec vous même, soyez juste et ne minimisez pas ou n’augmentez pas votre part de responsabilité.
Faites un deuxième examen avec un regard pragmatique, réaliste et bienveillant.
Mesurez ainsi votre réelle part de responsabilité dans la réussite ou l’échec de cet événement. Quelle photo avez-vous envie de garder en tête ?
Le+ : Partagez cette exercice et vos résultat avec une personne avec qui vous vous sentez en confiance, elle pourra vous aider à voir encore plus clair et vous aidera ainsi à changer de perspective.
Dans l’ensemble des outils de la psychologie positive initiée par Martin Seligman en 1998 un des éléments fondamentaux est le libre arbitre.
La notion du libre arbitre est importante puisqu’elle donne la possibilité d’agir sur son environnement, de le modifier si nécessaire (lorsque c’est possible) ou d’adapter sa perception de cet environnement.
Martin Seligman a déterminé que l’Humain dispose d’un libre arbitre à hauteur de 40%.
Seligman a initié une étude sur 700 jumeaux monozygotes élevés dans des milieux différents, c’est à dire que ces enfants sont nés du même œuf puis ont été séparés (aux USA, les grossesses non désirées sont souvent menées à termes puis les enfants sont adoptés). Les comportements de chaque sujet ont été observés et analysés à travers une grille.
Les résultats de cette étude montrent que 50% des comportements (et raisonnements) sont induits de manière génétique et sociétal, 10% sont induits par l’environnement direct spécifique et 40% sont spécifiques et propres au sujet au sujet.
C’est relativement simple, il suffit de comparer les comportements des jumeaux 2 à 2 et d’identifier les similitudes : s’ils ont des comportement identiques c’est que ces comportements sont déterminés par leur généalogie et cela représente 50% des comportements. Ici la généalogie représente l’apport génétique de chacun auquel on ajoute les comportements induits par la société, par exemple une fille s’habille en rose et joue à la poupée et un garçon s’habille en bleu et joue aux petites voitures.
Pour les comportements spécifiques, il suffit de comparer chaque sujet élevé dans un même milieu et d’identifier les similitudes, par exemple tous les sujets élevés dans un milieu ouvrier comparés avec les sujets élevés dans un milieu agricole, ou, tous les sujets élevés dans des milieux à revenus modestes par rapport aux sujets élevés dans des milieux favorisés. Ce qui s’évalue à 10%.
La quote-part qui reste dépend du sujet lui-même et s’évalue à 40% environ. Selon Martin Seligman, cette quote-part ne dépend d’aucun facteur extérieur, donc elle représente la part de libre arbitre de chacun.
Ce qui est une bonne nouvelle ! Nous ne sommes pas déterminés à la naissance et pouvons évoluer voire changer. Autrement dit, Nous, les Humains, avons la capacité de modifier nos schémas et processus.
Il existe un schéma comportemental qui est intéressant à modifier car il apporte de meilleures relations avec autrui, une meilleure auto-évaluation (donc une augmentation de sa confiance en soi) et une perception améliorée de son environnement. Finalement rend les individus plus heureux.
Pour améliorer ces schémas comportementaux, je vous propose d’apprendre à changer de perspective afin de choisir celle qui vous correspond mieux et qui vous rend plus heureux.
Pour accéder à l’outil, cliquez ici